Le Maroc a une tradition équestre l'histoire des cavaleries berbères qui remonte au moins au XIIIe siècle, lorsque l'on a découvert les premières traces du Barbe d'Afrique du
Nord. En raison de cette longue histoire, le pays a fait de l'industrie équine un pilier essentiel de son développement.
Un challenger à l’échelle internationale
En 2010, le ministère de l'Agriculture, de la Pêche, du Développement Rural, des Eaux et
Forêts, en collaboration avec la SOREC, a lancé une stratégie décennale axée sur la
promotion de la filière équine. Le plan répond à trois objectifs principaux : développer les
courses de chevaux au Maroc, développer de nouvelles utilisations des chevaux et
promouvoir le cheval Barbe, race considérée par les spécialistes comme l'emblème équestre du Maroc.
Les courses de chevaux ont le vent en poupe et le pays compte désormais sept hippodromes, une école d'Art Equestre et une autre de jockeys à l'Institut Hassan II du Cheval. Entre 2011 et 2017, 650 compétitions hippiques supplémentaires ont été organisées, soit une augmentation globale de 37 %. Le nombre de chevaux participants a également augmenté de 31 % entre 2011 et 2016. De plus, en 2018, le Maroc a accueilli plus de 2 400 courses, auxquelles plus de 3 000 chevaux ont participé. Cette croissance peut être attribuée à l'amélioration des infrastructures, à la professionnalisation de l'élevage et de l'entraînement, et à l'exposition internationale.
Un autre facteur est également à prendre en compte, ce dernier n’étant pas étranger au fait
que le Maroc se positionne aujourd’hui comme un véritable challenger de la filière équine
mondiale : le cheval occupe une place unique et très grande dans le cœur du peuple marocain. Ce lien indissociable est sans aucun doute à l’origine des investissements importants que le Maroc a réalisés dans ce secteur.
Les étoiles du Maroc
Les courses de chevaux au Maroc se composent d'épreuves dédiées à quatre races de chevaux
: le pur sang anglais, le pur sang arabe, l'anglo-arabe et le Barbe. L'écurie Zakaria Hakam,
gérée par Mouna Bengeloun et ses enfants après la mort de leur père, illustre parfaitement la richesse et la diversité de la filière équine marocaine.
L’écurie n’a jamais quitté le dessus du panier et dispose d’un élevage conséquent au Haras
Zak Stud et chez Zak Bloostock, continuant de faire courir aussi bien dans le Royaume qu’en France. Ses équipes ont récemment réalisé des performances notables à l’hippodrome de Casa Anfa avec trois victoires à la clé sur cinq partants grâce au pur sang de 3 ans COCONUT SKY (Zack Country - Chicha Fly), au pur sang de 5 ans ZENDER (Zack Dream - Zalia) et au pur sang arabe de 3 ans EID (Mahabb - Nayima Thabet).
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Il peut être surprenant d'apprendre que ce pays d'Afrique du Nord possède une industrie des
courses florissante. Dans un pays où les chevaux, les ânes et les mules sont encore monnaie courante dans les rues animées des villes, l'amour des Marocains pour les équidés va jusqu'à les faire courir. Cela fait partie de leur culture, et les courses sont un marché considérable et une industrie qui emploie 30 000 personnes et compte environ 1 000 propriétaires enregistrés.
Les paris sur les courses de chevaux sont apparus au même moment que le premier casino
marocain, ouvert en 1952 à Marrakech. D'un point de vue sportif, le football et les courses de chevaux sont les sports les plus populaires au Maroc. Il faut garder à l'esprit qu'il s'agit là
d'une industrie qui requiert des bases solides et qu'il est impératif de bien connaître les
aptitudes du cheval mais aussi de son jockey si l'on souhaite avoir une chance de gagner. Le Cheval en Or propose plusieurs stratégies pour améliorer ses compétences en tant que
parieur. Les différents événements équestres rassemblent donc de nombreux joueurs marocains qui passent par des bookmakers et sites de paris sportifs dont les meilleurs sont listés sur la plateforme Arabian Betting . Le site permet aussi de comprendre quelles sont les
méthodes les plus sécurisées pour parier en ligne. Les avancées technologiques
permettent aujourd'hui aux amoureux du cheval et de la compétition d'accéder aux
compétitions internationales en plus de celles qui se tiennent dans le pays.
Le Maroc pourrait devenir dans les prochaines années un pôle majeur de paris en Afrique,
compte tenu d'un taux de pénétration d'Internet déjà apparent de 69 %. Ajoutez à cela le fait
que le pays possède la 5ème plus grande économie d'Afrique et vous avez tous les ingrédients pour un environnement de paris équestres florissant.
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